04.02.2017 • Le Bien Public – Dijon (Франция)

ElenaPress

Patricia Kaas, cash et classe Après plus d’une décennie sans chanter ses propres chansons, Patricia Kaas est revenue sur la scène du Zénith dévoiler la femme qu’elle est devenue. Son public, lui, est resté fidèle à celle qu’elle a été. « Patience et longueur de temps / Font plus que force ni que rage » disait Jean de la Fontaine dans la fable Le Lion et le Rat. Les spectateurs de Patricia Kaas, jeudi soir au Zénith de Dijon, auront pu éprouver la véracité de cette citation, tant le concert a mis du temps à s’installer. D’abord en raison d’un son particulièrement saturé, rendant quasi inaudible la chanteuse, puis parce que son répertoire ne met pas immédiatement le public d’une humeur festive. Et pourtant. Pourtant, Patricia Kaas donne tout, et confie « être contente de retrouver (mon) public avec le répertoire qui (vous) a accompagnés toutes ces années, et (mes) nouvelles chansons ». Elle devient en un instant Madame Tout le monde , bien que longiligne dans la robe noire et juchée sur des talons vertigineux ; sa voix, plus profonde et puissante que jamais, laisse Entrer dans la lumière son auditoire. L’artiste s’éclipse, le temps de changer de tenue, arborant tailleur pantalon et kimono de soie, qu’elle délaissera un peu plus tard. Le public est bel et bien là, avec elle, pour chanter Mon mec à moi , et son interprétation, à côté de cette balançoire vide, de La Maison au bord de la mer est aussi bouleversante que le texte lui-même. La Fille de l’Est est accompagnée de cinq musiciens, Mathieu au piano, Guillaume à la guitare, Adam à la batterie, Antoine aux contrebasse et basse, Thomas aux violon et guitare. Enfin, la scène se pare de mille et une couleurs car Mademoiselle chante le blues et les gens dévalent des gradins pour venir au plus près de leur idole, qui avoue : « Ma vie n’est rien Sans vos mains. » Après deux heures de show, il faut maintenant se quitter, en regrettant l’osmose un peu tardive avec la salle. Photo Roxanne GAUTHIER Mayalen Gauthier Источники: Le Bien Public Patricia Kaas Collection Presse Media TV

04.02.2017 • Infos Dijon (Франция)

ElenaPress

DIJON : Patricia Kaas “Je reviens à Dijon, le public me manquait” Ces fans l’attendaient. A Dijon la Star internationale a présenté son dernier album. Infos-Dijon l’a rencontrée en exclusivité dans les loges, quelques minutes avant son concert sur la scène du Zénith ce jeudi. « J’ai fait un burn out » c’est avec ces mots que la chanteuse débute notre entretien lorsque l’on lui demande ce qu’il s’est passé depuis avril 2013, date de sa dernière venue à Dijon et à Dole pour le concert hommage à Edith Piaf : Kaas chante Piaf. « Cet un accident de parcours qui m’a permis de signer ma renaissance artistique et personnelle, poursuit le fille de l’Est. Il m’a permis d’enregistrer mon premier album éponyme de ma carrière, le dixième album solo en trente ans de carrière » C’est un album engagé, mais plus émotionnellement que revendicatif « Oui, il faut avoir l’émotion juste pour chanter certains de ces titres. Il n’y a rien de revendicatif même si je défend certaines valeurs. Vous savez cet album est arrivé au bon moment pour moi. Il faut avoir une certaine expérience de la vie pour aborder des thèmes comme l’inceste ou les femmes battues. Il y a dix ou quinze ans, je pense que je n’aurai pas pu les chanter avec la même intensité » Le titre « le Refuge » est un clin d’œil appuyé à l’association qui accueille les jeunes homosexuels reniés par leurs parents « Je suis effarée qu’en 2017, il y ai encore des parents qui rejettent, ou qui jettent plus précisément, leurs enfants à la rue parce qu’ils sont attirés par des personnes du même sexe. C’est leur sang, je ne les comprend pas. J’ai récemment découvert cette association, et elle fait un travail énorme auprès de tous ces jeunes » Le Jour et l’heure, une chanson qui fait référence aux attentats, mais pas seulement « Elle fait bien sûr penser aux drames que nous avons subit, mais c’est aussi une chanson dans laquelle chacun peut se retrouver. Elle rappelle des moments personnels. Quand on vous apprend la disparition d’un proche, vous vous souvenez toujours du jour et de l’heure, de ce que vous faisiez à ce moment là. Quand je chante cette chanson sur scène, je sens l’émotion du public » La scène justement, vous êtes en tournée internationale. Vous revenez à Dijon. Le public vous manquait ? « Si vous saviez comme ça fait du bien de refaire de la scène. Oui le public me manquait, et bien sûr le public dijonnais me manquait. Ce qui me fait du bien aussi c’est de rechanter mes chansons. Avec le spectacle hommage à Piaf, que j’ai interprété chez vous, je ne chantais pas mes chansons. Mais bon, c’était voulu. Mais ce manque je l’ai aussi ressenti auprès de mon public. Il y avait une vraie demande » Le concert est un mélange de vos grands succès et de vos nouvelles chansons « Tout à fait. Les titres comme Mademoiselle chante le blues, Mon mec à moi, Entrer dans la lumière, et d’autres sont interprétés avec de nouveaux arrangements mais sans dénaturer l’original. Et puis, oui bien sûr, je présente quelques titres de mon dernier album en présence de mes cinq musiciens » Norbert BANCHET Prochain concert en Bourgogne Franche-Comté : Le Vendredi 17 février au Micropolis de Besançon et en Rhône Alpes à la Halle Tony Garnier de Lyon le Dimanche 12 Mars. Источник: Infos Dijon