Интервью для Courrier Picard

ElenaPress conferences and interviews

Patricia Kaas : « Aujourd’hui, tout va bien »

Elle est venue présenter les chansons de son dernier album éponyme, le mercredi 15 février, au Zénith d’Amiens. Interview.

Une voix. Une personnalité. Une aura. Patricia est l’une des chanteuses françaises les plus attachantes. Après son disque hommage à Edith Piaf, sorti en 2012 à l’occasion du 50e anniversaire de la mort de l’artiste, elle vient d’éditer, en fin d’année dernière, un album éponyme d’une grande qualité tant par la puissance évocatrice de son interprétation que par les chansons écrites par divers créateurs. La presse a unanimement loué la force de ce CD. Patricia Kaas a donné un concert le mercredi 15 février, au Zénith d’Amiens. Nous l’avons rencontrée à Paris.

Vos derniers albums remontent à combien de temps ?

J’ai fait deux albums après Sexe fort, sorti en 2003 : Kabaret et Kaas chante Piaf. Deux disques studio. Kabaret était un album consacré aux chanteuses des années Trente, sur lequel il y avait peu de chansons inédites. Et le Kaas chante Piaf sur lequel, bien sûr, il n’y avait que des chansons de Piaf. Ca fait donc treize ans que je n’avais enregistré un album avec mes propres chansons. Quand je sors un album, je pars en tournée presque deux ans ; donc, en fait, il n’y a pas treize ans ; j’étais tout le temps sur la route, et j’ai fait plein de choses.

Ce fut le cas de la tournée autour du disque consacré à Piaf.

Oui, nous avons terminé la tournée en juin 2014. Ensuite, il me fallait un peu de temps pour faire ce nouvel album, trouver les chansons, me préparer ; il n’y avait donc pas eu grand vide. Du tout.

Après la tournée Piaf, vous auriez été victime d’un burn out, selon certains articles. Est-ce exact ?

Ce n’est pas la tournée Piaf ; cela faisait 15 ans, je ne cessais de bosser. Et à certaines périodes de ma vie, j’ai reporté certaines émotions comme le deuil de maman et de papa. On se dit qu’on est fort ; on le compense par autre chose. Le public est là pour vous donner une certaine chaleur. On se dit : « Ca va aller, ça va aller ! » Et puis, ces dix dernières années, j’avais fait une autobiographie (L’Ombre de ma voix, chez Flammarion) ; j’avais fait un télé film (Assassinée) dans lequel je jouais le rôle d’une maman qui perdait sa fille. Emotionnellement, c’était très difficile ; et puis, il y a eu Piaf… Un moment, ça a pété. J’étais épuisée physiquement et psychiquement. Tout cela était beau mais je ne savais pas trop où j’en étais. Il y avait une belle enveloppe, mais à l’intérieur, qu’y avait-il ? Très vite, je me suis fait aider ; je suis quelqu’un qui est dans la construction. Ca a été mieux. Et aujourd’hui, j’ai un nouvel état d’esprit… Les années passent ; je ne me pose plus les mêmes questions. Je me dis : « Qu’as-tu à prouver ? Tu es là depuis 30 ans. » Les gens me suivent. Je sais qu’une chanson ou un album marquent ; mais je me dis aussi que le personnage que je suis doit marquer également. Ca me met donc en confiance. J’ai beaucoup fui dans la vie. Là, en tout cas, aujourd’hui je me suis rattrapée ; et aujourd’hui, tout va bien.

Pourquoi un album éponyme ? Pourquoi ne pas l’avoir nommé ?

Au début, je voulais l’appeler Polyloves car ce disque parle d’amours différentes. Mais quand on reçoit des chansons qui parlent d’inceste ou de femmes battues, on ne parle plus de la même chose. Ensuite, je voulais l’appeler La langue que je parle, mais comme mes albums sortent aussi dans des pays étrangers, ce n’était pas évident. L’album ressemble à la femme que je suis aujourd’hui ; tout cela se reflète dans le choix des chansons, dans ma façon de chanter, de parler, etc. Je me suis dit : « Voilà, ce disque, c’est Patricia Kaas. » De plus, je n’avais jamais eu d’album à mon nom. Voilà la raison.

Vous disiez que vous étiez une nouvelle femme. En quoi ?

En général, je me sens beaucoup mieux avec moi-même.

Amoureuse, peut-être ?

Non, pas forcément, mais amoureuse de la vie, de ma passion. Au début quand je faisais des spectacles, et que je me disais : « Tiens, je voudrais chanter là ou là… » Il y avait toujours un truc qui me faisait comprendre que c’était compliqué. Ou qu’on ne gagnait pas d’argent en allant là. Donc, je me suis mise à produire mes tournées. Ensuite, j’ai produit mes albums. Tu deviens donc « une femme d’affaires ». Je me suis débarrassée de tout ça. Je voulais juste monter sur scène et me dire : « C’est ça ma passion, le partage que j’aime. » Alléger toutes ces responsabilités. J’ai toujours eu une distribution dans une maison de disques, mais là, j’ai signé chez Warner, et Live Nation World pour la tournée, toujours en co-production avec Richard Walter Productions. Je me suis dit que j’avais confiance en moi, que j’avais un meilleur regard sur moi-même. Je parviens à me féliciter, à me dire : « C’est quand même génial ; regarde tout ce que tu as fait… » Je suis devenue plus positive en ce qui me concerne, ce qui, jusqu’à présent, n’était jamais le cas. Peut-être que depuis des années, je vivais à travers l’ombre de maman. Je voulais qu’elle soit fière de moi. Au bout d’un moment, je me suis dit : « J’ai tout donné. Maintenant, il est temps… » Tout à l’heure, vous me parliez du burn out, finalement, c’est la meilleure chose qui me soit arrivée. Comme je suis quelqu’un qui se bat dans la vie, ça m’a beaucoup aidé.

La presse est unanime pour dire que votre dernier album est de grande qualité. Comment a-t-il été conçu ? Quand ? Avec qui ? Où ?

Le fait d’être dans une maison de disque, il y a un directeur artistique, avec qui j’ai passé beaucoup de temps à discuter. On a écouté, ensemble, beaucoup de musiques. Ce n’est pas évident : il y a ce qui vous va, ce qu’on attend de vous. Et ce que vous écoutez, vous. Et faire un mélange de tout ça, ce n’est pas évident. Ce que je voulais surtout, c’était de choisir les chansons sans savoir qui étaient les auteurs-compositeurs. Je ne voulais pas être influencée. Je ne voulais pas avoir peur de me dire : « Comment on va dire pouvoir dire non à cet artiste ? ». Il y a eu, bien sûr, des auteurs que j’ai rencontrés, avec qui on a papoté, qui m’ont écrit la langue que je parle. J’avais envie de travailler avec Arno qui m’a écrit « Marre de mon amant ». Cela faisait dix ans que je lui demandais, il me disait toujours : « Je ne sais pas, je ne sais pas… ». Et puis, là, enfin, il nous a fait cette chanson.

Aurélie Saada, de Brigitte, a également écrit pour vous.

Oui, elle a fait un texte co-écrit avec Pierre Jouishomme.

Vous vous êtes rencontrées, Aurélie Saada et vous ?

Non, nous n’avons pas eu l’occasion. C’est la chanson « Madame tout le monde », qui est un peu un pont entre la Patricia que les gens connaissent, et qui vous amène à la femme que je suis aujourd’hui, avec un autre état d’esprit. Au départ, je n’étais pas à 100% avec le texte… C’est ça aussi construire un album ; j’ai des textes que j’aimais mais les musiques je ne les aimais pas alors on a fait une, deux ou trois nouvelles compositions. Ou le contraire. On avait de superbes musiques mais les textes, j’accrochais moins. « Madame tout le monde », contenait une légèreté qu’au début je ne sentais pas. J’avais pensé à Ben Mazué au début. Ensuite, le directeur artistique, m’a demandé ce que je pensais d’Aurélie. J’aime bien Brigitte ; c’est premier degré et sensuel en même temps. C’est aussi aguichant. Elle a donc commencé à écrire ce texte. Je l’ai juste croisé une fois car, avant Brigitte, elle travaillait un peu avec mon manager.

D’autres chansons sont plus graves, comme « Le jour et l’heure » qui évoque les attentats. De qui est-elle et quelle est sa genèse ?

C’est Rémi Lacroix qui a écrit la musique. Et le texte est de David Verlant. Je l’ai reçue ; j’ai tout de suite aimé, mais bizarrement, j’ai compris que ce sentiment de bascule je l’avais aussi ressenti dans des choses plus personnelles. La chanson était vraiment écrite par rapport aux attentats. Je l’ai faite un peu changer pour qu’elle ne soit pas uniquement sur les attentats. Je lui ai dit : « Moi tu sais, quand j’ai appris que j’avais perdu mon frère, je me souviens exactement où j’étais. Ce que je faisais. Mon papa, oui… j’étais tout de même assez présente. » On est marqué par les moments difficiles. Je suis incapable de vous dire où j’étais et ce que je faisais quand j’ai appris une bonne nouvelle. J’ai donc voulu que cette chanson parle des attentats mais aussi quelque chose de plus proche. Je voulais que cet album me ressemble.

Votre chanson « La maison en bord de mer » traite d’un thème grave : l’inceste. Pourquoi ce thème ? Est-ce vous qui l’avez sollicitée ?

Je suis arrivée dans le bureau de Bertrand Lamblot, mon directeur artistique. Il m’a dit : « Je sais que tu as un esprit ouvert, tu ne veux pas de barrières. J’ai eu cette chanson pour toi ; je ne sais pas si je dois te la faire écouter ou pas. » J’ai voulu l’écouter. Il m’a dit : « Ca parle de l’inceste. » J’ai écoutée, et je l’ai tout de suite voulue pour l’album. Je lui ai dit : « C’est fini les barrières. Quand tu vas voir un film, tu es touché, ou tu n’es pas touché. » Quand j’ai entendu cette chanson, je me suis dit : « C’est incroyable ! ». Ensuite, j’ai rencontré quelqu’un d’une association. C’est quand même fou qu’il y ait silence autour de sujets aussi importants… Est-ce une timidité ou une arrogance de se dire : « Ca, ça reste en famille. On n’en parle pas. » C’est incroyable en 2017 !… Je trouve que ces deux dernières années, sur ces questions, on fait chemin arrière. On recule. Je ne suis pas une artiste engagée (en tout cas pas encore ; il ne faut jamais dire jamais…); je ne tape pas sur la table en disant : « Il faut faire quelque chose ! » Mais je suis engagée émotionnellement ; il faut dire que ça existe, qu’on en a tous conscience, que c’est là beaucoup plus que ce qu’on pense.

La chanson « Le Refuge » est dédiée aux jeunes homosexuels. Pourquoi cette chanson ?

Ca, c’était une envie. « Le Refuge », c’est le nom d’une association. Il y a beaucoup de choses avec lequel on embête les homosexuels, le mariage, etc. En fait, qui ça gêne ? J’ai connu cette association par l’intermédiaire de la chanteuse Jenifer. Je ne parvenais pas à croire qu’il existait une association, « Le Refuge » qui accueille les homosexuels rejetés par leurs familles. Je me disais : « On rejette encore ses enfants parce qu’un homme aime un homme ou une femme aime une femme. » Je n’en revenais pas. J’ai demandé à Pierre-Dominique Burgaud – qui m’avait déjà donné « La langue que je parle » -, de m’écrire une chanson là-dessus. On a discuté ; il a carrément pris le nom de l’association. L’association est très contente. Ils l’ont mise sur leur site accompagnée d’une petite vidéo. De plus, je suis concernée indirectement dans le sens où dans ma famille, il y a des homos ; et dans mon public, il y a plein d’homos.

Et Arno, vous vous étiez rencontrés ?

On s’était rencontrés plusieurs fois. J’étais allée le voir en concert. C’est un personnage ; il est rock. Et en même temps, il est hyper timide. Il est drôle. Quand on s’était rencontré, il avait peur. La première fois que nous nous sommes vus pour parler chansons, c’était, je crois, il y a plus de dix ans. On s’était donc rencontré et il prenait un verre, un deuxième verre, un troisième verre… Il me disait qu’il ne savait pas écrire pour les autres. Je lui disais : « Ne pense pas à écrire pour quelqu’un ; écris pour toi. » Et ça ne c’était pas fait. Je crois que c’est la première fois qu’il écrit pour quelqu’un. Là, je l’ai bousculé un petit peu, et est arrivée la chanson « Marre de mon amant », qui est géniale. Je ne l’ai pas dirigée, car je ne voulais pas ; c’est un peu « Mon mec à moi » d’aujourd’hui. « Mon mec à moi » c’était plus l’adolescente. Là, je dis, après ces années : « Tu peux toujours parler… marre de mon avant. » Voilà. Il y a aussi un côté provocant dans « Marre de mon amant ». Il y a des allusions sexuelles. Et j’aime ça, chez Arno. Il m’a appelé, très timidement pour me dire : « C’est bien ce que tu as fait avec la chanson. » Autre belle rencontre, c’est Ben Mazué. « Adèle », quelle belle chanson ! J’avais rencontré Ben car il avait fait le texte de « Sans nous ». J’aimais bien ; on a déjeuné ensemble et même pas 48 heures plus tard, est arrivée « Adèle ». L’atmosphère de cette chanson est due aux arrangements. Il y a ce chanteur guitariste anglais qui s’appelle Fink, que j’adore ; je l’avais moi-même contacté par Facebook. Je me disais qu’il n’allait jamais répondre ; et il a répondu. Je lui ai dit que mon rêve serait de faire un album ; il m’a dit : « Faisons-le ! » On était déjà en train d’enregistrer ; il a fait quatre chansons.

Vous êtes issue d’un milieu modeste. Vous venez de Moselle qui a trinqué en matière sociale. Les politiques ne lui ont pas fait de cadeaux. Quel regard portez-vous sur tout ça ?

Politiquement, je n’ai pas trop de point de vue. Economiquement, un peu plus parce que dans ma famille, il y a des mineurs ; je ne suis pas sur place, c’est difficile. Avant, déjà, les mines fermaient ; et là-bas, c’est ça, les mines ; il n’y a pas d’autre travail. C’est effectivement une région qui a un problème par rapport à l’emploi.

Avec quelle formation serez-vous à Amiens, sur scène ?

Aujourd’hui, j’en sais un peu plus car on a fait cinq concerts. On a commencé la tournée. Il y a cinq musiciens (batterie, basse-contrebasse, clavier, guitare-violon, clavier-guitare). Les arrangements ont été faits par Frédéric Elbert. Supers arrangements, sans bousculer les anciens arrangements, mais en leur donnant un petit coup de dynamique. Beaucoup de chansons lentes. Et des pics qui donnent une certaine énergie. Kabaret et Piaf, c’était plus un spectacle ; là, c’est plus un concert. J’enchaîne des chansons anciennes et des nouvelles auxquelles j’ai envie de donner vie car c’est ça aussi : les faire découvrir, les emmener avec moi pour la première fois. J’ai dessiné les décors car j’aime bien faire ça. C’est un peu élégant, un peu chic. Je recherche le, positionnement des musiciens ; il y a aussi une grosse ampoule très spéciale sur scène. Et un lustre très moderne. En même temps, je veux que ce décor soit un peu roots. Mais avec une certaine élégance ; j’ai toujours aimé ce côté fille, femme. Voilà. Après il faut que ça se simplifie. Sinon, ça fait trop construit. C’est pour ça aussi qu’on fait des dates de rodage. Car quand on fait des répétitions dans une salle vide, la réaction du public, on ne la connaît pas. Quand on se retrouve devant le public, on comprend si l’enchaînement des chansons est bon. Depuis, on a changé deux ou trois chansons de place. Je crois que c’est un spectacle qui est dynamique et dans l’émotion aussi. Je crois que les gens me redécouvrent à nouveau car en faisant des spectacles comme Kabaret et Piaf, ce n’est pas que les gens m’avaient perdue, mais j’étais allée ailleurs. Ils sont contents car ils me retrouvent avec, en plus, des années d’expérience. Les gens me disent : « Tu chantes mieux que jamais ! » Il vaut mieux que ça aille dans ce sens-là.

Propos recueillis par PHILIPPE LACOCHE

Источник:
Courrier Picard

Интервью для Antenne Brandenburg в Берлине

ElenaPress conferences and interviews

Patricia Kaas – neues Album nach 13 Jahren

2003 ist das letzte Album von Patricia Kaas mit eigenen Songs erschienen. Jetzt, 13 Jahre später, meldet sie sich zurück mit dem schlicht betitelten Album „Patricia Kaas“. Wir treffen die französiche Diva in Berlin in einem Schöneberger Cafe. Absolut locker und natürlich empfängt sie uns im Wintergarten. Sie ist ungeschminkt oder vielleicht auch nur sehr dezent geschminkt und ist leger gekleidet, mit einem dicken Pullover, Hose und Freizeitschuhen. Im gespräch ist sie absolut liebenswürdig und ohne jedes Stargehabe.

Warum es mit der CD so lange gedauert habe, wollen wir wissen. Die Zeit sei einfach so vergangen, sagt sie, außerdem habe sie in der Zwischenzeit andere Alben aufgenommen, sei viel auf Tournee gewesen, bon.

Bournout.

Ständig auf Achse, unzählige Auftritte, irgendwann habe sie das Gefühl gehabt, das alles nicht mehr schultern zu können, erzählt sie offen. Dann ist auch noch ihr geliebter Hund gestorben. „Es war alles zuviel“, sagt sie und es scheint als ob ihre dunkle Stimme leicht vibriert. Ich kann erahnen, wie sehr Patricia Kaas damals gelitten hat. Ein klassischer burnout.

Fragen habe sie sich gestellt, ob es das eigentlich ist, ihr gewohntes Leben als Künstlerin und ob sie das überhaupt noch wolle. Aber sie hatte schnell die Antwort, sagt sie mit dem Anflug eines Lächelns, weil sie die Bühne so sehr liebe. Mit ein bisschen professioneller Hilfe hat sie schließlich ihren burnout überwunden und fügt an: „Jetzt habe ich eine viel bessere Sicht auf mich selbst“.

Patricia Kaas – das Album.

Patricia Kass hat ihr Produzenten Team gewechselt und arbeitet jetzt u.a. mit Fink zusammen. Die Songs auf ihrem neuen Album klingen ein bisschen rauher und einen Tick melancholischer, aber das ist subjektiv. Sie selbst findet es auch nicht poppiger, wie andere meinen. Ausnahme sei vielleicht „Madame tout le monde“.

Angesprochen auf die Melancholie, sagt sie, natürlich sei das ein Teil von ihr und das Album enthalte ja auch melancholische Titel. Aber melancholische Songs und dann noch auf französisch, das ist schwierig im Radio.

Es sei einfach eine Mischung aus Titeln, die zu ihrer Stimme passen und die sie selbst gern höre. Dabei spricht der französische Weltstar auch harte Themen wie „Häusliche Gewalt“ und „Inzest“ an. Diese Probleme existierten nun einmal und als sie die Songideen das erste Mal in Händen gehalten habe, war ihr gleich klar: „Das singe ich“, sagt sie.

Wir haben Patricia Kaas am 17.11.2016 für Antenne Brandenburg im Cafe Pusteblume in Berlin Schöneberg getroffen.

Источник:
infotainmentberlin